Dans l’écosystème d’affaires actuel, les compétences techniques vieillissent TRÈS vite. En revanche, les entreprises cherchent des professionnels avec certaines compétences non techniques qu’il vaut mieux développer. Voici lesquelles.
Les compétences non techniques sont en fait des caractéristiques personnelles et des habiletés cognitives qui peuvent être développées et améliorées. Elles sont liées aux comportements et à la façon de penser et d’être d’un individu. Selon le rapport Global Talent Trends Report 2019 de LinkedIn, plus de la moitié des leaders en entreprise disent que ces savoir-être sont plus importants que les habiletés techniques.
Un analyste d’affaires doit travailler à développer ces quatre compétences clés, même si parfois elles semblent s’inscrire à contre-courant de certains réflexes…
Établir des relations fécondes avec les parties prenantes
Comme analyste d’affaires, vous serez appelé à travailler avec des collaborateurs tant du côté technique que de l’équipe d’affaires. Vous devez être capable de développer des liens de confiance entre vous et ces équipiers, et souvent assumer le leadership pour combler les manques de compréhension de part et d’autre.
Pratiquer l’autogestion
Le succès d’un analyste d’affaires se mesure, entre autres, par sa proactivité et son autonomie. Vous devez fixer et respecter les échéances et les engagements en sachant comment déléguer, inspirer et gérer les enjeux.
Avoir la couenne dure
Le travail de l’analyste est d’avancer des idées et de proposer des solutions, deux actions qui attirent parfois les éloges et souvent les critiques. Il faut donc savoir distinguer les critiques adressées à son travail de celles qui ciblent sa personne.
Naviguer aisément dans l’ambiguïté
Ce n’est peut-être pas naturel chez un analyste d’affaires qui doit éclairer et clarifier les processus et les discussions de groupe afin d’éviter des erreurs. Mais il le devra pourtant, surtout dans les premiers moments d’un projet, lorsque de nouvelles informations émergent constamment. L’analyste doit saisir ces nouvelles sources pour en nourrir le projet.
Ces compétences non techniques sont plus difficiles à mesurer que les compétences techniques. C’est pourquoi il faut les développer en amont, car c’est souvent dans l’action qu’elles seront véritablement mises à l’épreuve…